Pratiqué depuis des millénaires, le Jeûne apparaît aujourd’hui comme une méthode simple et naturelle d’hygiène de vie et de bien-être pour désencombrer et revitaliser l’organisme. En remontant dans l’histoire, on constate que de nombreuses cultures et religions abordent cette pratique avec une dimension spirituelle et symbolique, associée à la purification du corps, de l’âme et de l’esprit. Le Jeûne n’est pas propre à l’homme puisque les animaux eux-mêmes réduisent leur apport alimentaire notamment en période d’hibernation ou pour des raisons physiologiques et ce depuis toujours.
Le Jeûne reste une approche naturelle de prévention et d’auto-guérison.
A l’époque de nos ancêtres, l’homme mangeait quand il le pouvait et quand le besoin s’en faisait ressentir. Aujourd’hui, nous mangeons par habitude, à des heures plus ou moins fixes, parfois même sans faim réelle. Le rythme de vie dans lequel nous évoluons, est fait d’excès, d’excès en tout genre ; matériel, émotionnel et surtout alimentaire. Une alimentation trop riche, un environnement pollué et un mode de vie stressant on conduit l’homme à être de plus en plus vulnérable et à fragiliser ce qui est le plus important pour sa survie, « LA FLORE INTESTINALE » et son microbiote. Les conséquences sont alors nombreuses sur sa santé ; fatigue, stress, dépression, allergies, problèmes de peau, douleurs inflammatoires, articulaires, maladies auto-immunes et chroniques, pathologies cardiovasculaires, cancers etc…
Chaque jour, notre organisme doit dépenser énormément d’énergie afin de déloger toutes les substances nuisibles que nous ingérons (additifs, colorants, molécules chimiques, polluants, métaux lourds, médicaments) qui sont stockées dans les émonctoires (organes chargés d’éliminer les déchets de notre corps) tels que le foie, les reins, la peau, les poumons, les intestins. Le problème est qu’à force d’excès, ces organes finissent par être surchargés et dysfonctionnement.